
« Les livres posthumes, genre si en vogue ces derniers temps, me fascinent et j’envisage d’en falsifier un qui pourrait passer pour posthume et inachevé alors qu’il serait en fait terminé. Si je meurs pendant que je l’écris, il deviendra à coup sûr un livre réellement ultime et interrompu, réduisant à néant, entre autres, mes espoirs de falsifier. Mais un débutant doit être prêt à tout accepter et moi, je n’en suis à vrai dire qu’un. Mon nom est Mac. Peut-être parce que je débute, le mieux sera d’être prudent, d’attendre un temps avant de relever tout défi aux dimensions d’un faux livre posthume. Etant donné ma condition de débutant dans l’écriture, ma priorité ne sera pas de construire tout de suite ce livre ultime ou bien d’ourdir n’importe quelle autre sorte de falsification, mais simplement d’écrire tous les jours pour voir ce qui se passe. » Enrique Vila-Matas, Mac et son contretemps (2017)
Encore l’imposture littéraire comme thème principal d’un roman de Matas, et pourtant rien ne me ferait me lasser des textes de cet écrivain catalan, qu’à l’instar de Paul Auster je considère comme un maître !
Bien ce projet de Mac!
A quand une petite chronique sur un livre de ce cher Paul Auster?
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Quand je lirai un de ses livres, mais tu sais que je ne lis guère les nord-américains. J’ai quand même lu un livre de sa femme, c’était super !
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Sa femme est plus intello. A défaut de le lire, tu pourras voir ou revoir Smoke/Brooklyn Boogie, dont il est le scénariste et qui est tout à fait dans son univers.
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Je ne l’ai pas vu ! Il est vrai que je vois peu de films nord-américains…
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