Stephen Vizinczey, Vérités et mensonges en littérature – morceaux choisis 8

« Si tous les hommes, au lieu de leurs yeux, avaient des lunettes vertes, ils en concluraient que les objets qu’ils aperçoivent à travers elles sont verts – et jamais ils ne pourraient savoir si leur œil leur montre les choses telles qu’elles sont, ou s’il leur ajoute quelque chose qui n’appartient qu’à lui. Il en va de même pour notre entendement. Nous ne pouvons décider si ce que nous nommons vérité est vraiment la vérité, ou si elle nous paraît seulement telle… Ah, Wilhelmine, si l’épine de cette pensée n’atteint pas ton cœur, ne souris pas d’un autre qu’elle a blessé au plus profond de son être… »

Ce fut une découverte capitale – car elle l’affecta au point qu’il en vit les conséquences sur tous les aspects de la vie et, à partir de là, put créer tout une série de personnages puissants que leurs propres erreurs de jugement ou des apparences trompeuses entraînent à des extrêmes.

Stephen Wizinczey, Vérités et mensonges en littérature

A propos de Heinrich von Kleist

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