Jean Genet, Menteur sublime, Tahar Ben Jelloun – morceaux choisis 4

« Pas de famille, pas d’attaches, pas envie d’être enraciné dans un lieu et une histoire, Jean Genet avait emprunté le sillage d’Arthur Rimbaud, l’aventurier, le vendeur d’armes et aussi le poète qui s’était éloigne de la France parce qu’il percevait lui aussi ce pays comme une blessure, depuis le jour de sa naissance. Genet m’a parlé aussi de Rimbaud. C’était un après-midi calme, avec une lumière douce. Nous étions au jardin du Luxembourg ; on le traversait parfois pour aller vers Montparnasse. Il me dit qu’après Nerval, celui du Voyage en Orient, c’était le poète qui l' »intimidait » le plus. je lui dis : « Il te fait rougir ? » – Non, il me fait baisser les yeux ! »

Tahar Ben Jelloun, Jean Genet, Menteur sublime

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