L’observatoire du jazz : 4 albums sortis et aimés en 2020

Dark Matter // Moses Boyd

Premier album du batteur londonnien Moses Boyd chez Exodus Record, Dark Matter élargit son champ d’action en fusionnant jazz, musiques électroniques et Hip-hop. Un détournement des genres particulièrement présent dans les titres ‘Only You’, ‘2 far gone’ et ‘Dancing in the dark’, et une exploration de la porosité des musiques actuelles.

Who sent you ? // Irreversible Entanglements

Irreversible Entanglements s’associe à la voix âpre de Moor Mother dans un disque NRV et revanchard. Les textes politiques de la chanteuse collent au free jazz des new-yorkais. « The pope must be drunk, going mad ! »

True Opera // Moor Jewelry

Moor Mother de nouveau ! Elle a la côte et ça n’a pas l’air de se calmer. Elle travaille ici avec Mental Jewelry, pour un album beaucoup beaucoup plus punk et tendu que tout ce à quoi prétendent les boys band actuels se réclamant du genre. Punk + Jazz = <3. Look alive, c’est le cas de le dire.

Yene Mircha // Hailu Mergia

Un peu plus de douceur pour finir : Hailu Mergia est un claviériste éthiopien qui sort ici un disque apaisé, parfait pour profiter du mois de juin et se détendre un peu après toute cette fusion énergique.