Mer : n.f. Éthymologie : du latin mare – anc.fr. : mare : attesté dès le VIIe siècle ap. J.C. (634) dans le premier ouvrage de géographie du cartographe Jehan de la Sale : « la mare Méditerranée » au chapitre XI et « la mare du Nord » au chapitre XIV – moyen fr. : mar – XVIIe siècle : passage de la morphologie ancienne au mot moderne « mer » par transformation de la prononciation orale – attesté en 1634 dans un recueil de nouvelles marines anonyme.

Déf. : Vaste étendue d’eau salée – composition : eau douce – sel – particules de plastique – carburants divers, pétrole, huile de cuisine ou de vidange usagées, radioactivité…

Géom. : la mer est sans doute à juste titre définie comme une vaste étendue d’eau salée, l’adjectif étant assez vague, et pour qualifier la mer l’adjectif vague est le mieux adapté, assez vague pour qualifier de façon équivalente des mers de surfaces aussi différentes que les mers du Nord, Caspienne, Noire, Rouge, Baltique, Morte, et surtout la Manche, dont l’aire est différente de celles de toutes les mers citées précédemment, et même de toutes les mers de la terre, mais, et c’est pourquoi les dictionnaires n’emploient pas cet adjectif pour définir le mot « mer », l’adjectif « plane » n’est pas adapté, il serait même à proscrire de toute définition se voulant un tant soit peu sérieuse, car la mer ne peut être comprise comme une étendue plane d’eau salée – vérité astrophysique pressentie par Galilée, Christophe Colomb et d’autres, puis prouvée par Magellan, et confirmée par les géographes, les astronautes et les pilotes d’avion actuels, mais, la vérité scientifique nous impose de mentionner la croyance largement répandue chez quelques intellectuels peu scrupuleux et dans les milieux sectaires les plus arriérés que la terre, après avoir été ronde, serait devenue plate sous l’effet du trou dans la couche d’ozone et donc, la mer itou (fake news) – dans la mesure où elle épouse la courbe de la planète terre, dont la silhouette est un peu ronde comme chacun le sait. On ne peut pas en dire autant des mers lunaires, qui elles sont planes, puisque la lune n’est pas une sphère, mais un disque (un demi disque, pour être exact, puisqu’elle n’a qu’une face).

Hist. : La mer a été découverte dès la préhistoire et elle l’aurait même été avant si l’homme avait existé. A l’origine des temps – cf manuscrit perdu et retrouvé sur l’île d’Elbe du premier homme à avoir vu la mer, et qui favorablement impressionné par cet espace géographique mouvant, a consacré sa vie à son étude et à l’écriture d’une thèse de 3562 pages auto-publiée vers 350 000 av. J.C. -, la mer était partout, elle recouvrait entièrement la planète – d’où son nom de planète bleue, qui lui fut donné en l’heureux temps où la mer n’était pas polluée – et était donc, c’est ainsi que la définit l’auteur anonyme de cette passionnante étude sur la mer, une « vaste étendue sphérique d’eau salée ». Puis, quelques années plus tard, la mer s’est retirée (mais où ? question qui reste posée…), laissant la place aux continents que nous connaissons aujourd’hui, en se divisant en plusieurs mers, phénomène connu sous le nom de « dérive des mers ».

Nouvelle discipline enseignée depuis 2783 ap. J.C. dans les facultés de France, l’histoire des mers, est une jeune science humaine des plus passionnantes, car elle montre que, comme les terres, les mers ont connu une évolution morphologique non négligeable. Ainsi, la mer d’Aral ne devrait plus porter le nom de mer puisqu’on ne peut pas dire qu’elle est une « vaste étendue d’eau salée ». C’est comme si on utilisait le mot mer pour parler du désert du Sahara ou du désert d’Acatama (ridicule).

Math. : mer de Marmara ⩾ mer d’Azov / (mer Baltique + mer Ionienne) – mer d’Iroise = 0,000001 / mer Morte / mer Caspienne = P / équation du premier degré : x : 100 = mer des Caraïbes : mer Adriatique => x = + ou – ∞ /  √ Océan atlantique = mer Méditerranée.

Problème élémentaire de mathématiques maritimes : Soit une mer d’une surface inconnue. Sachant que c’est une mer d’huile, calculer son taux de salinité.

Je ne peux donner ici son résultat, puisqu’il s’agit du sujet de la colle que je suis chargé de surveiller ce samedi avec les étudiants de 1ère année de maths maritimes à la Faculté de Strasbourg St Denis/mer.

Sc. nat. : La majorité des mers sont bourrées d’huîtres, dernier animal marin en vie à l’état sauvage. Les huîtres sont des animaux de petite taille, à poil ras, et à la peau malade, rugueuse au toucher. Les enfants qui aiment caresser les animaux à pelage doux ne caressent jamais d’huîtres. Ils ne tiennent jamais d’huîtres dans leurs bras.

Même si elles n’ont pas de dents, les huîtres mordent. C’est pourquoi il est déconseillé aux nudistes qui ouvrent des huîtres pour le bal du 14 juillet au camping de St Flour/mer de le faire assis, car dans le cas où ils rateraient l’ouverture du fait d’un couteau usagé, la mâchoire féroce de l’huître pourrait se refermer en un claquement sec sur l’organe viril, dont elle est particulièrement friande, s’ils tenaient l’animal entre leurs cuisses au-dessus d’un seau bleu.

Les huîtres, aussi étonnant que cela puisse paraître, communiquent entre elles. Elles n’ont pas de langage articulé, ni d’organe tel que la langue, mais elles ont toute sorte de débats sur l’avenir de la mer et la survie de leur espèce. La mythologie du peuple des huîtres est très belle et donne lieu à de longues soirées de veillée dans lesquelles les conteurs et conteuses ravissent leur auditoire, si l’on peut dire.

Le prédateur de l’huître est l’homme. Les huître détestent donc les hommes et se racontent, à la veillée toujours, l’histoire de la disparition de l’espèce humaine. Les huîtres communiquent par une sorte de télépathie améliorée.

Personne n’a jamais vu deux huîtres copuler. L’huître est un animal pudique qui se cache pour se reproduire. Chaque année, les mois en « r », les amateurs du brame de l’huître se regroupe sur les côtes de l’Atlantique pour assister à ce spectacle naturel délicieux.

L’huître est un animal social qui vit en meute. Les petits sont élevés par le groupe, leurs parents se désintéressent d’eux et ce n’est pas forcément la mère qui allaite son petit. La mère allaitante est dite laiteuse par les hommes. Elle a le goût caractéristique du lait d’huîtresse (nom scientifique de la femelle de l’huître).

L’huître est un animal qu’on peut facilement domestiquer, même si elle se méfie de l’homme. Il faut pour cela un aquarium de deux litres, autant d’eau ou presque, 500 grammes de sel et beaucoup de patience. Lorsque l’animal est apprivoisé, on peut approcher de sa puissante mâchoire son doigt, qu’elle mordille gentiment en signe d’attachement à son maître. Il est inutile de lui donner un nom, l’huître n’a pas d’oreilles.