Jean Genet, Menteur sublime, Tahar Ben Jelloun – morceaux choisis 6

« De temps en temps, Genet évoquait quelques souvenirs de l’époque où il fréquentait Giacometti. Il me disait combien il était impressionné par son atelier, un espace si minuscule, rempli d’œuvres inachevées, si gris et même si sombre. Il me parlait de sa femme Annette, de sa modestie, de son « effacement ». Genet insistait : « Il n’y avait jamais de familiarité avec cet artiste ; il était d’un autre monde qui n’avait rien à faire avec le milieu des artistes parisiens ; j’aimais le voir travailler, mettre la main dans la matière. Je crois qu’il a exprimé avec beaucoup de rigueur la solitude absolue… Ton titre, La plus haute des Solitudes, ça fait penser à ses statues ; c’était un poète ! »

Tahar Ben Jelloun, Jean Genet, Menteur sublime

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