
A la façon de Perec dans La Vie mode d’emploi, j’envisage Espèces d’espaces dans une optique Espèces d’espaces mode d’emploi : les espaces du plus petit – la page – au plus grand – l’espace ; du banal et du moins banal ; des références à l’œuvre de l’auteur – La vie mode d’emploi, Je me souviens, Tentative d’épuisement d’un lieu parisien ; des idées d’écriture et des projets littéraires ; des citations d’auteurs – Flaubert, Jules Verne, Queneau, Heredia, Sterne… ; des listes – celles des lieux où il a dormi, liste en cours de réalisation au moment de l’écriture d’Espèces d’espaces ; une tendance à la rédaction ; une certaine absence d’auto-censure ; le goût de la science et de la géographie ; des listes de verbes à l’infinitif ; un goût certain, très scientifique, pour les questions et l’honnêteté de ne pas toujours avoir de réponses à proposer et savoir le reconnaître ; la recherche de définitions personnelles pour certains concepts abstraits ou pas ; le goût des anecdotes ; des textes au conditionnel ; le goût des catalogues ; l’amour de Paris ; une tendance à parler de soi sans narcissisme ; le goût pour les idées originales – avoir une pièce inutile dans sa maison, avoir une maison sans porte… ; un goût certain pour les villes ; mieux que les listes, les énumérations, les inventaires… Je me souviens d’avoir lu un livre de Georges Perec intitulé Espèces d’espaces.